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 Un nouveau départ... | Lee Jade |

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Kuro Tatsuya
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Un nouveau départ... | Lee Jade | Vide
MessageSujet: Un nouveau départ... | Lee Jade |   Un nouveau départ... | Lee Jade | EmptyMer 7 Avr - 1:55

- HRPG :: Finalement j'ai fais ça ce soir =D -


La musique résonne dans mes oreilles, assourdissante… Des gens dansent autour de moi, me bouscule, me salut, me souris. Un visage familier, une américaine avec qui j’ai passé quelques jours à New York, apparait soudain devant moi. Elle parle mais je n’entends rien, la musique est trop forte, beaucoup trop forte. Elle m’entraine à l’écart mais pourtant le son ne désemplie pas. J’entends à présent en plus des basses de la musique, le battement incessant des battements de mon cœur, comme un bourdonnement dans mes oreilles, puis petit à petit ce son fini par être le seul, bien que les lèvres de la jeune américaine continue de bouger. Je secoue la tête incapable de la comprendre mais elle semble insister. Je décide alors de la suivre, elle me tire par le bras au loin de la fête où nous étions.

En un moment très cours nous arrivons sur une plage où des vagues énormes se brisent à nos pieds. Elle m’attire vers deux planches de surf plantées dans le sable, je n’entends toujours pas ses paroles. Elle prend la première planche et cours vers l’eau. Les vagues sont gigantesques… Mais je décide quand même de la suivre.

Dans l’eau, elle me fait signe qu’elle prend la première vague qui arrive. Je prendrai la suivante. Je la vois surfer mais je ne la vois pas regagner la rive. Je n’y prête cependant pas attention et commencer à nager en direction de la plage quand la vague arrive sur moi. Un rouleau bien plus gros que les précédents sur lequel je commence à surfer avant de me faire engloutir…

Je suis entrainé vers le fond, j’essai de nager vers la surface mais je n’avance pas, je force, mais rien n’y fait… Soudain je suis de nouveau à la surface… L’eau est calme, sans aucun remous. Je suis seul, pas de terre à l’horizon, juste de l’eau, rien que de l’eau… Puis une chanson se met en route…

Où je suis ? J’ouvre difficilement un œil… La lumière du réveil indiquant 6h30 est la première chose que j’aperçois… Je ferme les yeux deux à trois fois avant de réaliser que ce n’était qu’un rêve… J’étais dans ma chambre d’hôtel.

Je me redressais sur mon lit, regardant autour de moi cette pièce qui ne m’était encore pas familière. J’étais arrivé hier après midi à Séoul. Cette suite m’avait été réservée par l’agence pour un temps indéterminé… Personne ne savait pour combien de temps j’étais là. Du moins s’ils en avaient une mince idée, ils s’étaient bien gardés de m’en faire part. Ils avaient été clair, ils n’avaient pas vraiment appréciée que je prenne une année sabbatique, et le fait que je ne sois pas virée de l’agence quand j’étais parti sans prévenir été seulement du à ma popularité… Le fait qu’elle ne baisse pas pendant cette année là était la seule chose qui me permettait aujourd’hui de pouvoir prétendre retourner dans le métier… Car oui, cela faisait un an que je n’avais pas travaillé en tant que mannequin. C’est comme si en partant j’avais tout plaqués. Etait-ce que je souhaitais en partant ? Je ne savais plus… Enfin tout cela n’avait plus d’importante. La seule chose qui importait c’était ce que je voulais à présent. Et ce que je voulais c’était me relever.

Voilà pourquoi pour la première fois depuis un an je me levais largement avant midi. J’avais rendez-vous à 8h à l’agence coréenne de mon agence, Amuse, pour rencontrer mon nouvel manager. Naoko-san m’avait bien prévenu qu’il m’avait mis la personne la plus stricte qu’il avait sous la main pour m’encadrer correctement. Si j’avais bien compris ses paroles, j’avais un potentiel qui pouvait leur rapporter gros et donc on ne pouvait plus permettre que je fasse à nouveau des « conneries ». Soit. C’est pas comme si j’avais encore les moyens financiers pour en faire de toute manière.

Sortir de mon lit pour me diriger vers la salle d’eau était plus difficile que je ne l’aurais cru. L’envie d’envoyer paitre l’agence et de me rendormir pour au minimum cinq heure était plus que tentant, mais malheureusement pas envisageable. Je pris donc le chemin de ma douche, qui avait une vue imprenable sur les boutiques de luxe coréenne. Heureusement ma suite était situé bien trop haut pour que eux puisse voir quoique ce soit… C’est un peu étrange de se doucher avec un tel panorama mais on doit s’habituer… On s’habitue à tout, l’homme est comme ça.

A sept heures pile, le téléphone de ma chambre sonna. La réception qui souhaitait savoir si je voulais prendre mon petit déjeuné dans ma chambre. Qu’est-ce qu’on petit déjeune en Corée ? Au Etats-Unis on vous sert des pancakes ou des gaufres, en France, ce sont des croissants… Rien de bien ressemblant avec la nourriture et le petit déjeuner japonais… Mais la Corée doit avoir moins de différence… Mais quel que soit le menu, il était trop tôt pour que je puisse avaler quelque chose. Je déclinais leur offre avant d’aller enfiler des vêtements propres.

A huit heure moins le quart je descendis dans le hall de l’hôtel où l’hôtesse m’accueilli avec un sourire, m’indiquant que mon taxi était là comme je l’avais demandé la vieille. Je la remerciais d’un simple sourire. Parler le coréen après avoir seulement pris quelques courts en express n’allait pas être une mince affaire… J’espérais vraiment que mon agent allait parler japonais ou au moins anglais… Sinon, ça allait être drôle.

Il fallu dix minutes au taxi pour arriver à l’agence, l’hôtel était vraiment à côté, j’aurai pu y aller à pied… Enfin bon, marchait pour aller d’un point à un autre, j’en avais perdu l’habitude mais en vue de l’état de mes finances il allait peut-être falloir que je m’y remettre. Quoique peut-être que l’agence m’attendais avec un contrat tout frais…

    « C’est ça, dans tes rêves Tatsuya… »


Arrivé dans le hall d’entré, je me dirigeai de suite vers l’accueil, demandant à la femme présente de m’indiquer mon chemin. Je ne pris pas de risque et pris de suite la parole en anglais. Elle sembla d’abord surprise mais me répondit dans la même langue.

Je devais me rendre au vingt et unième étage, celui où on accueillait les nouvelles recrues qu’elle me précisa. Bien que ce ne soit pas totalement faux, j’eus envie de lui demander de ne pas me confondre avec ses jeunes de quinze ans qui débarquait dans le métier. ‘fin bref. Je pris l’ascenseur. Seul dans la cabine, je m’appuyais contre la paroi. Il allait vraiment que je prenne sur moi. C’était comme si j’allais tout recommencer à zéro… Je n’étais personne en Corée, du moins presque. Je n’avais qu’une campagne de pub qui avait atteint la Corée, celle faite peu de temps avant mon départ avec une jeune mannequin coréenne. Ici je pourrais me promener sans me faire aborder, sans avoir de paparazzi toujours derrière moi… Normalement.

Je souris. Il était clair et net – et je le savais parfaitement – que si Amuse m’avait envoyé ici ce n’était pas pour autre chose que de me punir. Mais croire que j’allais bien gentiment attendre ici en me faisant discret en attendant qu’ils me reprennent dans la filiale japonaise était mal me connaitre. Le Japon ? La Corée ? Il n’y avait pas de différence pour moi si ce n’est un nouveau challenge à soulever.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin. Le couloir était vide. Ils m’avaient au moins évité les adolescents surexcités. Une secrétaire me demanda d’attendre dans une salle à côté d’un bureau à la baie vitré impressionnante… C’était vraiment le bureau d’un agent ça ? Ou on m’avait envoyé voir le « grand patron » pour commencer ?

Dans un coin, une machine à café était à disposition des passants. Une des choses impressionnante avec le fait de vivre une année à l’étranger c’était comment on pouvait aisément prendre leurs habitudes. Avant de quitter le Japon, je n’avais pour ainsi dire jamais but de café de ma vie, mais en arrivant aux USA on m’en proposa dès le premier matin. Au début le goût amer de la boisson me déplut mais très vite elle me devient indispensable pour être opérationnel en journée… Il m’était maintenant difficile de tenir une journée sans… J’avais bien essayé de substitué le café par du thé une fois rentré à Tokyo, mais ce n’était définitivement pas la même chose.

Je choisis donc mon café noir, comme beauté de japonais, les choses sucrées ne me plaisait guère, l’amertume du breuvage étant à présent ce que je préférais après sa faculté à tenir bien éveillé. Alors que la machine préparait la boisson, je distinguais une nouvelle voix en plus de celle de la secrétaire. Au son, comme ça, j’aurais dis bien trop jeune pour être mon nouvel agent.

Mon café à la main, je me retournai pour apercevoir une jeune femme. Elle ne m’était pas inconnu… Je connaissais son visage, j’en étais sûr. Où l’avais-je déjà croisée … ? Quand vous travaillez dans le mannequina vous croisez un nombre pharaonique de personnes, alors toutes vous rappeler leur nom relevait du miracle… Mais j’avais pourtant une bonne mémoire.

Puis ce fut comme un flash. C’était le mannequin avec qui j’avais fais un photoshoot peu de temps avant de tout plaquer ! Le seul photoshoot qui avait été diffusé en Corée d’ailleurs. Son nom… Son nom…

Comme si ça allait me faire retrouver la mémoire, je bus une gorgée de mon café. Ce fut lorsque le liquide brulant coula le long de ma gorge me provoquant une grimace que j’eus une illumination… Et que dans un murmure son nom me revient.

    « Lee Jade. »


Il faut dire que je n’avais pas été des plus agréables avec la jeune femme. J’avais été… Moi à cette époque. Époque révolu ? En partie. Mais bon je n’allais pas non plus vous l’affirmer à cent pour cent… Il y a certains traits de caractère qui ne pourront pas changer quoi qu’on fasse. J’étais né avec.

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Lee Jade
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ... | Lee Jade |   Un nouveau départ... | Lee Jade | EmptyDim 16 Mai - 0:50

Mes yeux sont ouvert. En face de moi, juste du blanc.
Combien de temps est-ce que je reste à fixer ainsi le plafond ? Je l'ignore. Est-ce que j'ai fermé les yeux cette nuit ? Si oui, quand est-ce que je les est ré-ouvert ? Je n'en sais strictement rien. Et pour tout dire, je m'en contre fou. Je vais rester ainsi encore quelque temps. Juste parce que c'est l'endroit où je me trouve, connaissez-vous une meilleur raison pour rester sur place ? Moi pas. Tout les autres raisons seraient hypocrites. Mon cerveau reste inactif encore quelque temps, voyant mais ne pouvant analyser quoi que ce soit.
Cette nuit... Peu à peu, je commence à y repenser. Je suis sortie en boîte. J'ai bu. J'ai dansé. Et j'ai consommé, comme chaque soir. Mais hier soir, c'était serré. Je repère le fils d'un souvenir indistinct dans ma mémoire. Je suis rentré chez moi, à pied, comme souvent quand je suis trop mal. Je n'ai pas atteins ma chambre. Je suis juste tombée dans le couloir. Je réalise alors que le plafond blanc que je fixe est celui de l'entré. Ce souvenir est donc bien réel. Je suis restée ainsi à même le sol une bonne partie de la nuit.
Une part de moi me dis que je devrais m'en inquiéter. Tout ces petits jeux deviennent de plus en plus dangereux, un de ces quatre je tomberai pour ne plus me relever. Car après tout, où étais-je partie depuis tout ce temps ? Je n'en sais rien. Strictement rien. Mais en un sens, ce n'est pas désagréable. Non, c'est même plutôt l'inverse. Tout est léger, rien ne vous contrarie réellement, vous passez par dessus tout. Enfin, maintenant pour en arriver à ce stade, il me faut une certaine dose. Celles qui viennent auparavant servent juste à éviter que je tremble ou que je ressent un manque profond. Car ce manque m'agace et quand il s'installe, je deviens invivable.
En attends, je fixe toujours le plafond. La seule différence c'est que maintenant, j'ai vraiment conscience du fait que je le fixe et de là où que je me trouve. Et en y réfléchissant, c'est pas ce qu'il y a de plus confortable. Alors je me lève, doucement pour le cas où ma tête tournerai, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Puis je me dirige vers la douche. J'en profite pour regarder l'heure. Ça va, j'ai le temps. Il n'était que cinq heure du matin. Je commençais à douter d'avoir réellement dormi plus d'une heure mais pourtant, je ne parvenais pas à retrouver l'heure à laquelle j'étais rentrée. Je ne prend pas la peine de retirer la robe que je porte pour entrer dans la douche, juste mes chaussures et mon collant. L'eau tombe d'un seul coup et se met à courir, les long de mes cheveux, sur mon visage, ma gorge penchée en arrière... Il ne faut pas longtemps pour que je sente le poids de ma chevelure et de ma robe s'alourdir, gorgé d'eau. Et je reprend peu à peu conscience de la réalité. C'est le matin. Et aujourd'hui, comme tout les autres jours, je bosse. Je cherche dans ma mémoire et fini par trouver le planning du jour, enfoui sous tout un tas de contrats pas encore très claires dans ma tête. Aujourd'hui, je dois aller voir le nouveau, venu du japon et voir si ça m'intéresserait de bosser avec lui.
Intérieurement, je rigole, pourquoi devrais-je bosser avec un nouveau. Je verrais si il peux me servir de faire valoir, mais j'y compte même pas trop. Quel genre de pub c'était ? Il me faut encore quelques minutes sous la douche pour retrouver. Jeans et sous-vêtements. Le classique. Quoi que là, il s'agissait d'une double publicité, l'association de deux marques. Il fallait donc s'attendre à ce que tout le monde soit deux fois plus stressé et deux fois plus con que toujours. Qu'à cela ne tienne, j'étais d'humeur parfaite pour m'imposer aujourd'hui comme étant la plus chiante. De tout façon, tout le monde à Amuse était habitué à mes sautes d'humeur. Je pouvais être des plus souriantes et poignarder verbalement quelqu'un en même temps. Garce ? Oui, sûrement. Mais je pouvais aussi être aussi douce qu'a agneau. Tout dépendait d'être grand nombre de facteurs. Les principaux ? La nombre de gramme dans mes veines, les nombres de grammes dans mes poches, le temps qu'il faisait dehors et aussi, éventuellement, la personne qui se trouvait en face de moi. Oui, ça joue, parfois. Quoi de plus étonnant après tout ? Je reste humaine, non ? Non, peut-être pas.
L'eau coule, encore et toujours. En un sens, c'est l'agence qui me loge et qui paye tout mes frais de maison, de l'eau à l'électricité, en passant par la nourriture et la femme de ménage... Autrement dis, je m'en fou. Même les fringues, la seule chose à ma charge... La moitié de mon armoire provient d'ancien contrat. J'arrive souvent à négocier pour repartir avec. Car tout n'est que négociation ici bas, comme dans un grand jeu géant.
Mais je fini par être lassée de sentir l'eau dans mes cheveux. Rapidement, j'y applique du shampoing et je me savon le corps, toujours en gardant ma robe. En fin de compte, elle m'énerve cette robe. Je la retire et la laisse là, dans la douche. Je me savonne à nouveau et me rince. Puis je sors de la douche. Viens alors le moment que je déteste. Me sécher. Si je le pouvais, je me contenterai d'attendre d'être sèche, mais je n'ai pas le temps. Car j'ai beau mettre levée à cinq heures, je suis restée près d'une heure dans la douche. Et ma manager doit venir chercher à sept heure quarante à peux près. J'habite pas loin de l'agence. D'ailleurs, j'habite pas loin de beaucoup de chose : la boîte, le ciné, le boulot, les magasins de vêtements... Je peux tout faire à pied pratiquement. Heureusement, car je n'ai pas mon permis et c'est ma manager qui m'emmène quand besoin est.
Je décide donc de me dépêcher. Je me sèche et file jusque ma chambre pour m'habiller. Aujourd'hui, je la jouerai " pro "... oui, parce que quand je vais au boulot, je rentre dans un rôle et je m'amuse. Au moins, ça m'évite de m'ennuyer de trop.

Une fois habillée, je sèche mes cheveux, les coiffes puis je me maquille. Une fois cela fais, je décide qu'une petite dose me motivera. Calmement, je sors un sachet du tiroir de la salle de bain - il y en a au moins un dans chaque pièce de la maison - et je trace avec précautions une belle ligne blanche et droite. Je sors la paille et j'inspire.
Le reste se passe un peu comme dans un semi-rêve. Je me sens bien et je me remaquille un peu. Histoire de m'assurer qu'aucune trace de poudre blanche ne me trahira. Puis je vais m'allonger dans le canapé. Je n'ai rien mangé mais ce n'est pas important. Je me plonge dans un état de somnolence à demi-conscient. La manager sonne à la porte. Elle semble surprise de me voir déjà prête. C'est vrai que je l'ai plutôt habitué à me réveillé n'importe où dans la maison, dans des états bien souvent pitoyable ; c'est sûrement pour ça qu'elle sourie. Mais après, elle doute et fixe mes yeux. Puis elle soupire et un voile de tristesse masque son regard sombre. Un instant, je me sens coupable. Je lui fais un joli sourrire comme elle les aiment, le dépose un gentil bisou sur sa joue puis je file juste que la voiture, dans laquelle je m'engouffre.



Quand je pose le pied dans l'agence, huit heure sonne. j'ai horreur de commencer aussi tôt. Je sourie et salue presque chaque personne que je croise. Tout le monde m'appelle vias des "Jade" ou des "Mademoiselle Lee Jade"... Mais sincèrement, je me souviens pas la moitié de leur prénoms. Mais c'est pas grave, je souris. Ma manager m'annonce qu'elle me laisse accueillir seule le nouveau, elle à un " truc " à régler avant. Je lui lance une grimace avant de continuer. Je suis seule dans l'ascenseur et c'est dans un calme parfait que j'arrive à l'étage vingt et un.
La secrétaire me parle de manière proche, je fais de même, mais son nom ne me reviens pas. Elle m'annonce que le nouveau, Kuro Tatsuya, est déjà là. Je la remercie mais je réfléchie en même temps. Tandis que je continue de me diriger d'un pas assurée vers la salle que l'on m'a désigné, cela me reviens. Intérieurement, je souris jusqu'aux oreilles. Mais quand je rentre dans la pièce, c'est un sourire poli et professionnel que j'affiche.
Je m'arrête un moment, le fixant à l'autre bout de la pièce. Il me regarde à son tour et me fixe en silence. Il boit une gorgée de son café avant de dire simplement

« Lee Jade. »

C'est quoi ce ton et cette nonchalance ? Je peux faire mieux que ça. Je sourrire et m'avance droit vers lui, avec cette détermination qu'on les mannequins sur les podiums.
Je m'arrête qu'à un pas de lui. Il est plus grand que moi, mais je m'en moque. Je jette un coup d'œil à son visage, puis je laisse mes yeux descendre vers son café. Avec soin, je glisse mes doigts sur le gobelet qu'il tenait entre ces mains. Je le prend et le porte à mes lèvres. Le café manque de sucre, mais je le bois sans broncher. Puis je recule d'un pas, gardant le café entre les mains.

« Merci pour le café, Kuro Tatsuya. »

Mon ton est emprunt de beaucoup de chose : amusement, ironie, moquerie... Mais comme toujours, c'est la pointe de neutralité qui reste la plus forte, empêchant l'interlocuteur d'affirmer nettement que la phrase à un fond mauvais. Mais n'est-ce pas là le moins que je puisse faire, de le remercier pour m'avoir payé mon petit déjeuné ?


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Kuro Tatsuya
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ... | Lee Jade |   Un nouveau départ... | Lee Jade | EmptyJeu 17 Juin - 16:59

- Et oui c'est plutôt court xD Et au moins tu me détesteras pas pour la rapidité avec laquelle j'ai répondu ^^" /sort/

En la regardant avancer droit vers moi, je la trouvais changée, différente. Je n’aurais pas su dire en quoi, ce n’était pas comme si je lui avais accordé beaucoup d’importance là seule fois où nous avions travaillé ensemble, non je l’avais à peine regardée. Ça venait peut-être de ça… Quoique dans notre milieu on change vite, trop vite. Il me semble que hier encore j’étais ce gamin plein de rêve et d’espoir qui ne voulait qu’une chose la célébrité, et voilà que je me retrouvais dans ce pays, célèbre certes mais au fond du gouffre ou presque. Et surtout avec un semblant de carrière que je devais remettre sur pied. Bref, bien loin de ce à quoi j’espérais quand j’ai commencé le mannequinat. J’y avais eut droit en parti à mon rêve avant de partir aux USA, mais allez savoir pourquoi, j’en voulais toujours plus. Bref, aujourd’hui j’étais bien décidé à devenir bien plus que ce que j’avais été au Japon…

Alors qu’elle me fonçait littéralement dessus, je n'accueillie la jeune femme que d’un haussement de sourcil interrogateur mais à peine surpris lorsqu’elle me prit le café des mains. Je ne bronchai pas, me contentant de la regarder un sourire amusé aux lèvres.

« Merci pour le café, Kuro Tatsuya. »

Je répondis d’un nouveau sourire. La politesse coréenne était bien différente de celle du Japon. Ca sentait la provocation de plein nez et de loin. Devais-je rentrer dans le jeu de la coréenne ? Conséquence de mon attitude lors de notre première rencontre ? Voyons, il ne fallait pas être aussi rancunier.

« C’est un plaisir mais… »

Je marquai une pause. La regardant négligemment de bas en haut. Je la dépassais facilement, en profitant pour la regarder de haut, je rajoutai.

« Tu es consciente que tu viens de m’embrasser indirectement là ? »

J’accompagnai mes paroles d’une grimace qui ne laissait aucun doute qu’en a mon avis à ce sujet. Bon certes j’exagérai. Combien de fois n’avais-je pas partagé un verre avec des inconnus pendant mon séjour aux Etats-Unis… Un peu puérile de ma part, j’avoue. Je la toisais une nouvelle fois de haut en bas. Puis jetais de nouveau un coup d’œil à la secrétaire et au bureau vide. Puis après un bref soupir.

« Si je comprends bien tu es ma baby sitter ? »

Le tout bien évidemment en japonais. Peut-être aurais-je fait un effort si Lee Jade avait été une inconnu mais étant au courant qu’elle parlait ma langue natale, je n’allais pas me gêner à l’employer. Et puis me demander de parler coréen en un mois de préparation, il ne fallait pas trop m’en demander… Alors quand je pouvais choisir la facilité, je n’allais pas me faire prier.

Je pris place sur un des sièges que la pièce comptait. Je savais bien que pensez avoir un accueil digne de ce nom n’était qu’absurdité, mais de là à me mettre la personne même que j’avais snobé quelques années plus tôt… Enfin, il avait surement pensé différemment, en se disant que vu que je connaissais la jeune femme, ce serait plus facile… Légère erreur de calcul.

Je ne pu réprimer un bâillement, simplement masqué d’un geste de la main. On ne peut pas imaginer me faire lever à 6h, me faire poireauter et en plus que je ne commence pas à avoir l’envie de continuer ma nuit sur les fauteuils de la salle d’attente. Fauteuils qui soit dit en passant, avait l’air assez confortable… Hum, option à ne pas mettre de côté. S’il pensait que j’allais me laisser faire le tour du voisinage par la jeune coréenne en passant le temps qu’ils prennent enfin le temps de me recevoir… Je n’en avais pas grand-chose à faire de savoir où se trouvait tel et tel endroit. Hum non, plutôt attendre ici. Je jetais un coup d’œil vers la jeune femme resté debout mon café en main.

« Tu me réveilles quand quelqu’un d’important arrive. »

Toujours en japonais, d’un ton calme et sans aucune intonation. Quoique à la limite hautain, mais à peine. Je fermai les yeux sans pour autant faire abstraction du bruit, au contraire même, j’y étais plus qu’attentif. Pour un peu qu’elle décide de me jeter le reste de café en pleine figure… On ne sait jamais, peut-être qu’elle s’y abaisserait ? Hum j’espérais plus d ‘elle mais bon. Je laisse mes cheveux descendre sur mon visage, me voilant aisément le haut, jusqu’à mon nez et, dans une certaine mesure de sécurité, ré-ouvre les yeux pour observer la coréenne, me méfiant de sa riposte.
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